Souhaits pour le Royaume
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Souhaits pour le Royaume
Non, non, il y a en elle tant de bien, tant d'âmes qui prient et se dévouent, elle compte tant d'héroïques sacrifices, tant de victimes innocentes, qu'elle est assurée de la miséricorde du Seigneur et d'un meilleur avenir.
Pour cela, que faut-il ?
Il faut d'abord qu'elle revienne à Dieu, qu'elle revienne à la foi chrétienne, qu'elle fasse revivre au milieu d'elle la divine charité, qui seule peut former un peuple de frères et donner à la patrie des fils dévoués.
Il faut aussi qu'elle revienne à la foi politique, qu'elle rétablisse en elle le droit du pouvoir, sans lequel nul autre ne peut exister; qu'elle reprenne la monarchie légitime héréditaire en l'acclamant dans celui qui en est le représentant et que Dieu a gardé jusqu'ici avec soin et amour pour qu'il vienne, aux jours de l'épreuve et du malheur, lui rendre la paix et la félicité.
Henri V a dit lui-même : Sachons reconnaître que l'abandon des principes est la vraie cause de nos désastres. M. le comte de Maistre, ce profond penseur, avait dit longtemps avant lui : Tant que la France ne reviendra pas aux principes religieux et politiques, la révolution durera toujours, et personne n'a le droit de dire : C'est fini.
Le retour donc à ces principes salutaires, voilà le remède, le seul remède à nos maux.
On commence à le comprendre maintenant : les esprits droits et éclairés par les événements sentent qu'il n'y a rien de stable hors de là, et que pour rétablir la société sur de solides bases il faut faire revivre les sentiments religieux et puis revenir au principe de la légitimité, qui, en établissant la stabilité du pouvoir, fait la force et la prospérité des nations.
Aussi partout la foi chrétienne se réveille, le monde catholique s'ébranle. De toutes parts on accourt aux sanctuaires du Dieu sauveur et de la Mère des miséricordes pour y chercher le salut; on regarde et on interroge le Ciel avec confiance; on espère, on sent que Dieu va intervenir, on attend qu'il parle et agisse. Le même mouvement se fait, le même courant s'établit vers la monarchie. Déjà on prononce le nom du Roi sans crainte, on le prononce même avec confiance et amour; on le désire, on l'appelle, on sent que le salut est en lui et que sa main puissante peut seule nous tirer de l'abîme affreux où la révolution et nos discordes nous ont plongés. On regarde de tous côtés pour voir s'il vient et pour l'acclamer dès qu'il paraîtra, et un jour, demain peut-être — on peut le prédire sans crainte de se tromper — la France, instruite par tant de malheurs , lassée de tant d'essais infructueux, va se jeter de nouveau et avec enthousiasme dans les bras des lois immuables et chercher son repos et son salut dans ce principe sauveur des nations, comme le vaisseau battu par la tempête cherche un abri dans le port.
Pour cela, que faut-il ?
Il faut d'abord qu'elle revienne à Dieu, qu'elle revienne à la foi chrétienne, qu'elle fasse revivre au milieu d'elle la divine charité, qui seule peut former un peuple de frères et donner à la patrie des fils dévoués.
Il faut aussi qu'elle revienne à la foi politique, qu'elle rétablisse en elle le droit du pouvoir, sans lequel nul autre ne peut exister; qu'elle reprenne la monarchie légitime héréditaire en l'acclamant dans celui qui en est le représentant et que Dieu a gardé jusqu'ici avec soin et amour pour qu'il vienne, aux jours de l'épreuve et du malheur, lui rendre la paix et la félicité.
Henri V a dit lui-même : Sachons reconnaître que l'abandon des principes est la vraie cause de nos désastres. M. le comte de Maistre, ce profond penseur, avait dit longtemps avant lui : Tant que la France ne reviendra pas aux principes religieux et politiques, la révolution durera toujours, et personne n'a le droit de dire : C'est fini.
Le retour donc à ces principes salutaires, voilà le remède, le seul remède à nos maux.
On commence à le comprendre maintenant : les esprits droits et éclairés par les événements sentent qu'il n'y a rien de stable hors de là, et que pour rétablir la société sur de solides bases il faut faire revivre les sentiments religieux et puis revenir au principe de la légitimité, qui, en établissant la stabilité du pouvoir, fait la force et la prospérité des nations.
Aussi partout la foi chrétienne se réveille, le monde catholique s'ébranle. De toutes parts on accourt aux sanctuaires du Dieu sauveur et de la Mère des miséricordes pour y chercher le salut; on regarde et on interroge le Ciel avec confiance; on espère, on sent que Dieu va intervenir, on attend qu'il parle et agisse. Le même mouvement se fait, le même courant s'établit vers la monarchie. Déjà on prononce le nom du Roi sans crainte, on le prononce même avec confiance et amour; on le désire, on l'appelle, on sent que le salut est en lui et que sa main puissante peut seule nous tirer de l'abîme affreux où la révolution et nos discordes nous ont plongés. On regarde de tous côtés pour voir s'il vient et pour l'acclamer dès qu'il paraîtra, et un jour, demain peut-être — on peut le prédire sans crainte de se tromper — la France, instruite par tant de malheurs , lassée de tant d'essais infructueux, va se jeter de nouveau et avec enthousiasme dans les bras des lois immuables et chercher son repos et son salut dans ce principe sauveur des nations, comme le vaisseau battu par la tempête cherche un abri dans le port.
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